L’histoire

Dommartin-sous-Amance est un petit village lorrain situé en Meurthe-et-Moselle, dans le Grand-Est de la France.
Ses habitants sont appelés les Dommartinois et Dommartinoises.

Apparition du nom DSA :

L’origine de son nom remonte vers 875. En ce temps là, le village porte le nom d’ECCLESIA de DUMMARTINO. Puis en 1076 DOMMUS MARTINUS, en 1103 VILLA DOMMARTIN, en 1420 DOMPARTIN, en 1424 DOMMARTIN desoulz AMANCE, en 1600 DOMPMARTIN sous AMANCE et au cours des années suivantes, se figer jusqu’à aujourd’hui en DOMMARTIN sous AMANCE.

Eglise St-Martin :

L’église dédiée à Saint Martin est très ancienne (15ème et 16ème siècle) et la commune ne possède pas de titre authentique de sa fondation. Autrefois, elle était très belle et vaste.  Les détails de son architecture accusent la troisième époque du style gothique ou flamboyant. Il y a dans le mur un tabernacle ou fanal. Le chœur et la chapelle seigneuriale ont beaucoup perdu de leur beauté par l’exhaussement du pavé de près d’un mètre. Actuellement elle n’est plus bien vaste. Elle peut néanmoins recevoir le peu de personnes qui assistent aux offices religieux. La nef a pour dimensions 10 m de longueur sur 7 m de largeur. Le chœur présente les mêmes dimensions que la nef. L’église ne possède plus actuellement de chapelle souterraine. Avant la destruction de la nef par les Suédois, la sacristie, anciennement chapelle dédiée aux seigneurs du lieu, donnait accès à une porte qui conduisait à une chapelle intérieure dédiée aussi aux seigneurs. Après cette destruction on a en partie comblé le souterrain et on n’aperçoit plus aujourd’hui à l’intérieur de la sacristie que l’emplacement de l’ancienne porte de communication avec la chapelle souterraine. La voûte du chœur est portée par des piliers que soutiennent les murs de chaque côté. Elle est en ogive et en pierres sculptées, tous les raccords formant des figures ogivales, viennent se terminer et se réunir à des armoiries annonçant un style pouvant remonter au règne de Louis XI (15ème siècle). Les fenêtres de l’église sont aussi ogivales. Celles du chœur sont très anciennes mais celles donnant sur la nef sont de date récente. L’unique porte conduisant à l’église, est simple, de forme rectangulaire et ne présente aucune particularité remarquable. Les sculptures antiques se trouvent à l’intérieur du chœur et de la sacristie. Il y a encore quelques années on pouvait remarquer derrière le maître-autel, un oiseau peint et entouré des rayons de la lumière. Il est aujourd’hui à l’abri dans les greniers de la mairie. Il rappelait aux habitants de la localité la descente du saint esprit sur les apôtres. Cet oiseau avec plusieurs tableaux qui datent du 14ème ou 15ème siècle et qui ont conservé l’un et l’autre toute la fraîcheur de la peinture originelle, ont exigé de l’artiste dont le nom est demeuré inconnu, des soins très minutieux et une aptitude remarquable dans l’art de la peinture. A l’intérieur de la nef, se trouve une petite statue de “la vierge à l’enfant” datée de 1760. Elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1979 et fait l’objet d’une demande de restauration en 2023. Dans le jardin de la congrégation (rue de la cure devenue rue Pasteur au village), se trouvait une autre vierge, sculptée par Monsieur l’Abbé Bégel, ancien curé de Laître -Sous-Amance. Cette vierge se composant d’une seule pierre, est l’objet d’une dévotion particulière pour les habitants de la localité. Cependant, il est fort probable que lors de l’exil de l’abbé accompagné de sœurs de la congrégation, en 1864 aux Etats-Unis, cette statue se trouve aujourd’hui en Pennsylvanie à VILLA MARIA. Des recherches sont en cours à ce sujet.
On peut aussi voir à la sacristie des ornements sacerdotaux qui ont été confectionnés par les dames du château seigneurial. Il existe à l’église de Dommartin cinq pierres tumulaires sur lesquelles on peut lire certaines inscriptions écrites en latin. Au bas de ces inscriptions figure l’année 1606. Sous ces pierres ont été déposés les corps des seigneurs et de leurs familles. Des dessins représentant les outils du cultivateur sont aussi gravés sur ces pierres tumulaires. On voit aussi plusieurs écussons représentant Ste Glossinde de Metz, la figure couverte d’un voile, agenouillée au pied de la Croix. Ste Glossinde fut la donatrice du château, de l’église et des biens divers situés sur le territoire de la localité. On n’aperçoit pas de clocher ou de tour. C’est une espèce de grenier tout en pierres où sont suspendues les trois cloches. Fondues en 1880 en remplacement des précédentes baptisées en 1773, ces nouvelles cloches se nomment MARIE pour la plus grosse, CHARLOTTE pour la moyenne et JULIE pour la plus petite. Elles sont établies sur une charpente beffroi en chêne et au dessus de la sacristie qui formait autrefois la chapelle du seigneur et de sa famille.

On pourra noter l’importance spirituelle du village puisqu’il était le chef-lieu d’une chrétienté qui comprenait plusieurs paroisses avant l’an mil!

Le village :

Il est situé sur la partie des coteaux, sur un sol argilo-calcaire. On y trouve la ferme de Montheux et non loin le Pain de Sucre,  mont culminant à 350 m.

Le Piroué :

C’est la seconde partie de la commune située dans la vallée de l’Amezule. C’est aussi l’endroit où se situait l’ancienne gare d’Agincourt/Eulmont. Il s’y trouvait également une ferme ainsi qu’un moulin dont on n’aperçoit plus aujourd’hui que le déversoir alimentant le ruisseau de l’Amezule.